samedi 26 avril 2008

National-socialisme et catholicisme

par le Mouvement de Combat St. Michel article original

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Les fondateurs du MCSM ont à peu près autant de sympathie pour le judaïsme que leurs aînés et exemples de la division SS Charlemagne. Et maints nationaux-socialistes se veulent, aujourd’hui, beaucoup plus au reste qu’à l’époque d’Hitler, antichrétiens. Comment peut-on être national-socialiste et catholique ? Il suffit pour leur répondre de citer le témoignage du Professeur Yeshayahou Isaï Leibovitz, dont le nom suffit à nous laisser supposer qu’il n’est pas chrétien, et aussi qu’il n’est pas national-socialiste :

Il n’y a [entre Juifs et chrétiens] ni héritage commun ni dialogue. Le christianisme est issu de sources juives, mais c’est une religion grecque (...) Pour nous, du point de vue de la foi, le christianisme n’a aucune importance. Mais, pour les chrétiens, depuis l’an 33, le fait même de l’existence d’un judaïsme est impensable (...) La base de la foi chrétienne est la négation de la légitimité du judaïsme. Le christianisme se considère comme le seul judaïsme authentique (...) [Les Papes] accomplissaient ce qui devait être accompli : la liquidation du judaïsme (Le Nouvel Observateur, 24 décembre 1992).

Il s’agissait bien entendu de l’œuvre des papes d’avant Vatican II. Commentons un peu cette formule que les fondateurs du MCSM font entièrement leur.

Ils la font entièrement leur, car enfin, quand on se dit antisémite, on a tout de même le devoir de se demander pourquoi on l’est. La pensée mythique de l’antiquité, riche de sens, est à la rationalité philosophique comme la chrysalide l’est au papillon. C’est dans l’avènement du miracle grec, dans le surgissement de la philosophie, que le sens des mythes s’est actualisé, ou encore que les mythes ont trouvé le sens dévoilé et réfléchi de leur propre contenu : ce qui achève la pensée mythique est aussi ce qui la supprime, et tel est l’avènement de la rationalité grecque, de la pensée libre, c’est-à-dire conceptuelle, dégagée de la gangue d’images, de symboles, d’équivoques et de sentiments dans lesquels la raison était emprisonnée.

Et c’est l’invention de la philosophie, fruit du génie occidental, qui a valu à l’Occident son droit à exercer un magistère légitime sur le monde. Un Occidental ne saurait en vouloir aux Juifs d’avoir affirmé le Dieu transcendant, puisque cette affirmation est aussi celle du génie occidental. Il ne saurait prétendre que le christianisme charrie une conception « orientale » qui contaminerait la pensée occidentale, puisque cette conception est aussi celle de l’Occident parvenu à la conscience de lui-même.

Si l’on doit en vouloir aux Juifs, c’est d’abord de s’être refusés à leur propre sublimation, qui les eût « achevés » eux aussi, qui les eût supprimés en tant que Juifs, sublimation à laquelle les invitait, comme on l’a vu, l’accomplissement catholique de l’idée du Dieu transcendant.

Être contre l’idée du Dieu transcendant sous prétexte qu’on est contre les Juifs, c’est au fond, pour un Occidental, se mettre en porte-à-faux avec lui-même. Être unilatéralement « contre » les Juifs, c’est être « tout contre » eux, c’est être comme eux, mais à l’envers, c’est perpétuer l’erreur juive en se contentant de changer le signe de sa prétendue élection.

Et la chose est logique, si nécessairement rationnelle, que les néo-païens sont pétris sans le savoir de cette gnose juive remise à l’honneur par la Renaissance, de cette gnose d’origine iranienne dont les gnostiques antijuifs avaient fait leurs délices dans les premiers siècles du christianisme, et qui en retour fut assimilée complètement et adaptée par les Juifs dans le Talmud et dans la Cabale. Quand on est « contre » quelque chose, on se définit par rapport à lui, on ne s’aperçoit pas qu’on l’affirme en le niant, qu’on le justifie ou qu’on le rend nécessaire en prétendant s’y opposer.

L’unique manière de supprimer quelque chose, ce n’est pas d’être contre lui, c’est de le dépasser, c’est d’être au-dessus de lui, et, pour le dépasser, il faut l’assumer.

L’unique manière de supprimer l’idéologie juive, c’est de lui ôter toute consistance, et l’unique manière de lui ôter toute consistance, c’est d’être catholique, parce que seul le catholicisme la vide effectivement de son contenu en la faisant se renier elle-même ; seul, en d’autres termes, le catholicisme rend le judaïsme obsolète.

Et les Juifs le savent !

La seule chose qui leur fasse vraiment peur, ce ne sont pas les coupeurs de gui, ce ne sont pas les néo-nazis (qui n’ont pas grand-chose à voir avec les nationaux-socialistes) qui bouffent du Juif en paroles en se regardant dans une glace, c’est le catholicisme, c’est la résurrection du catholicisme traditionnel, intégralement catholique, du catholicisme intégriste, celui du Christ, celui de saint Louis, celui de Don Juan d’Autriche, celui du jeune Adolf Hitler, de Robert Brasillach et de Léon Degrelle.

Par-delà les effets de manche, au-delà des réactions sentimentales, il faut tenir à cette vérité sereine : quand on est un national-socialiste cohérent, on est catholique. Et le MCSM est national-socialiste parce qu’il est catholique, et il est catholique en tant même que national-socialiste.

Nous sommes au bord du gouffre. Le temps n’est plus aux coquetteries de muscadins, de nietzschéens de salon, d’esthètes aux narines sensibles ou d’amateurs d’attitudes.

Nous devons faire retour aux valeurs éternelles.

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